Après plus de dix jours de débats, de conférences, d’animations… La COP21 s’est achevée à Paris et avec elle un accord – ô combien critique – signé… non sans difficulté. Le lundi 30 novembre dernier, la conférence mondiale sur le climat s’ouvrait au Bourget en présence de quelque 150 chef-fes d’État ou de gouvernement. Un record. Mais à y regarder de plus, on peut compter sur les doigts d’une seule main le nombre de femmes sur cette grande photo de famille ! L’environnement est-il une affaire d’hommes ?
C’est une réalité : les femmes sont moins représentées en politique et à plus forte raison parmi les chef-fes d’État ou de gouvernement. Ainsi, le principe 20 du Programme d’action de la Conférence de Rio indiquait que les femmes avaient un rôle vital à jouer dans la gestion de l’environnement et dans le développement, leur pleine participation est essentielle à la réalisation d’un développement durable.
Oui mais voilà, en 2008, elle formaient 70 % des pauvres, elles possédaient moins de 2 % des terres et recevaient moins de 5 % des prêts bancaires. En moyenne, on comptait dans le monde 16 % de femmes parlementaires et moins de 10 % de chef-fes d’État et de gouvernement. Ces inégalités politiques et économiques sont un obstacle à un développement humain durable et équitable.
Des femmes engagées dans l’environnement
Pourtant, les femmes sont très présentes et actives dans la lutte contre le réchauffement climatique. Plus largement, elles sont même particulièrement impliquées dans le développement durable, comme le rappelle ONU Femmes :
« Le développement durable nécessite d’agir sur trois fronts : social, économique et environnemental. Les femmes jouent un rôle capital dans chacun de ces domaines, comme l’a rappelé l’accord de Rio+20 signé en 2012, qui comprend des engagements en faveur de l’égalité des chances et des droits des femmes. La réalisation de ces engagements suppose l’autonomisation des femmes et la suppression des barrières discriminatoires dans différents domaines tels que l’agriculture, l’énergie, la santé, l’éducation, l’emploi et la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles. »
ONU Femmes soutient même depuis 2011 les femmes et les organisations féminines qui s’engagent pour l’environnement à travers le Prix de l’égalité des sexes décerné par l’Initiative SEED, un partenariat mondial des actions entreprises en faveur du développement durable et de l’économie verte.
Peu de femmes ingénieures… sauf dans l’environnement
On le sait, le métier d’ingénieur demeure fortement masculin avec , en moyenne, 20 % de jeunes filles dans les écoles. Si les métiers des télécoms et des technologies de l’information et de la communication ont encore du mal à attirer les femmes (elles ne représentaient encore de 13 % des effectifs il y a quelques années), certaines filières sont particulièrement attractives pour les femmes : en tête, l’agronomie et la chimie qui accueillent respectivement 43% de jeunes femmes pour la première filière, et 33% pour la deuxième, selon l’étude Mutationnelles 09 réalisée par le cabinet de conseil Global Contact pour Orange. L’enquête s’appuie sur les enquêtes du Cnisf (conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) et de Trendence (baromètre étudiants), ainsi que sur la base Eurostat de la Commission européenne.
41 % de femmes ingénieures dans l’environnement
Ces proportions se retrouvent dans différents pays développés. Autre tendance actuelle : l’environnement ! Ainsi, l’étude note une percée remarquable des femmes ingénieures dans les filières liées à l’environnement et au développement durable. Aux États-Unis par exemple, dans ce secteur, la proportion de femmes ingénieurs atteint déjà 41 %.
Il apparaît également que les femmes se sentent plus concernées par le réchauffement climatique d’après une étude américaine de 2010, Women and men think about climate change differently, réalisée par Aaron M. McCright, chercheur en sociologie à l’université du Michigan. « Un pourcentage de femmes plus élevé que d’hommes s’inquiète énormément du réchauffement climatique (35% contre 29%), pense que le réchauffement climatique va menacer leur mode de vie (37% contre 28%) et considère que la gravité du phénomène est sous-estimée dans les médias (35% contre 28%). »
Alors pourquoi, une telle sous-représentativité à l’occasion de la COP 21 et, plus généralement, des grands rendez-vous liés à la question ? Conscientes de cette inégalité, certaines entreprises du secteur n’hésitent pas à s’engager en faveur de la mixité de leurs équipes.
ista s’engage en faveur de la mixité
La maîtrise des consommations d’eau et d’énergie dans l’habitat collectif, social et résidentiel privé, est plus que jamais un enjeu critique. Forte de ces valeurs durables, ista, leader de ce marché, tend à réduire l’impact sur son environnement externe mais aussi interne. Comment ? En misant sur la diversité et le bien-être de ses collaborateurs et collaboratrices. Laurent Sireix (ENSAM, 92), son président, s’engage personnellement dans une telle démarche.
40 % de femmes dans l’équipe de direction, deux directrices générales, ista cultive la mixité et la diversité. « Nous faisons très attention à la mixité et nous sommes très attentifs au sociétal. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons été certifiés Top Employer 2015. Nous mettons en effet beaucoup l’accent sur nos équipes et sur l’aspect humain : nous sommes une entreprise de services qui co-construit avec ses clients. Dans ce contexte l’intelligence relationnelle est majeure et c’est grâce à la mixité et la diversité que nous l’obtenons.. Nous publions un rapport égalité femmes – hommes chaque année : chez ista, à poste équivalent, salaire équivalent. Dans certaines fonctions, les femmes gagnent plus que les hommes. »
40 % de femmes dans l’équipe de direction
Les femmes sont également un facteur de réussite. Pourquoi ? « Parce qu’elles ont cette capacité à sentir les choses , c’est mieux pour l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle. On discute aussi plus facilement de ces sujets-là. Et c’est un vrai équilibre dans les relations. Il y a plus de bienveillance et cela n’empêche pas la performance, au contraire. Les deux sont liés ! » Dans un monde qui change vite il faut d’autres approches. Chez ista, les femmes apportent autre chose.
En tant qu’acteur engagé pour la préservation de l’environnement, ista était présent à Solutions Cop21 au Grand Palais du 4 au 10 décembre 2015. ista est notamment le leader mondial de l’individualisation des frais de chauffage : cette solution permet non seulement de générer du pouvoir d’achats pour les résidents des immeubles équipes de chauffage collectif (150 euros net par an) mais aussi de diminuer de 20 % la consommation d’énergie liée au chauffage. En Allemagne, ce sont ainsi 350 millions de tonnes de CO2 qui ont ainsi été économisés depuis 30 ans.
350 millions de tonnes de CO2 économisés depuis 30 ans
La loi sur la transition énergétique
En France, la récente loi sur la transition énergétique a généralisé cette mesure.
C’est une action forte pour l’environnement puisque le fait d’équiper 4 500 000 logements de compteurs individuels revient à :
- Économiser l’équivalent de la consommation de chauffage du Grand Lyon
- Économiser 6 milliards de kWh, l’équivalent de la consommation de l’ensemble des appareils ménagers
- Arrêter plus d’un million de véhicules
Pour sensibiliser le grand public, ista a ainsi organisé 3 conférences avec l’intervention de différents experts.
- Pour visionner leur conférence, cliquez sur le titre : Les initiatives françaises en matière d’énergie dans les immeubles et leurs impacts
Sur le stand, les visiteurs pouvaient simuler leur consommation de chauffage, découvrir les bénéfices de l’individualisation des frais de chauffage et se renseigner en permanence auprès des équipes à leur écoute.